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Texte libre


Ekkar a mis u mazigh itigik yulli

"C'est nous, dans ce pays, qui combattrons la barbarie
Adieu marchand d'esclaves
Je vous laisse l'histoire au cœur
De mes enfants
Je vous laisse Amazighs,
Cœur de l'Algérie".

 Kateb Yacine


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Tarwa u mazigh

AZUL FELLAWEN
ANSUF YISWEN GHAR IDELLAS AMAZIGH

WELCOME TO TAMAZIGHT INFORMATION

 
 
           Thasseda  n' Imrabden      
ILLA AMNAY THILELLI et THINHINAN
TALA-KHELIL
 
 
 
                       Nous sommes Amazigh, les Hommes libres, les Vivants!
                       Notre mémoire et notre souffle traversent le temps! 
                               On n’a  pas oublié, nous avons rien renié

                       De nos ancêtres, ni nos verbes ni nos noms! 
                       Nous sommes debout, inébranlables comme

                       l'Atlas, wawras, ahaggar, djardjar
                       Notre fierté, notre honneur s'élancent comme le faucon
                       Et ne se cachent pas sous le sable comme les vipères
                       Nous avons dans nos greniers les semences de l'espérance
  
 Nous sommes des Amazigh!

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Texte libre

''Vos ennemis de demain seront
pires que ceux d'aujourd'hui''
Mouloud Feraoun



5 septembre 2005 1 05 /09 /septembre /2005 00:00
DES BERBERES DE GENIE...

Ce peuple dont les ancêtres ont bâti les pyramides et qui, tout au long des siècles, à travers toutes les civilisations qui se sont manifestées au Nord de l'Afrique. a donné à l'humanité des chefs militaires de génie, comme Hannibal, Juqurtha, Tarik ;  des philosophes éminents comme Tertullien, Plotin, Saint Augustin, Iben Khaldoun, et, de nos jours, des techniciens de la valeur de Bou-Akouir des poètes comme Mohand O'Mehind ;  des écrivains tels que Jean Amrouche,  Ferahoun,  Sahili,  Amar Naroun, Lamek, Boussaoub ; des compositeurs comme Taweus Amrouche, Azzam, Mouloudji ;  ce peuple ne peut demeurer un peuple mineur. Il faut qu'il reprenne ses destinées cultu­relles,  développe  sa  civilisation  et reconstitue sa grammaire. Pour cela, il doit sortir de sa stagnation, retrouver son écriture moyen d'expres­sion indispensable, car, comme l'écrit M. Eugêne Guernier

Tout peuple qui ne possède pas de langue écrite ne peut participer que de très loin à la course universelle de l'esprit humain.

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26 août 2005 5 26 /08 /août /2005 00:00

Berbère

Hymne national amazigh algérien 
ekker a mmi-s umazigh ! (Debout fils d’Amazigh)           
(1948) Mohand u yidir Aït Amrane                                              
mis en ligne le samedi 26 octobre 2002

 Hymne composée par Mohand u yidir Aït Amrane à l’âge de 24 ans en 1948.
Originaire des Ouacifs (Tizi-Ouzou) Mohand u yidir Aït Amrane avec ses compagnons Ali Laïmeche
Amar Ould-Hammouda , Ouali Benaï , Embarek Aït-Menguellat et Belaïd Aït-Medri furent parmi les précurseurs de lutte pour la reconnaissance de la langue et de la culture berbere au siècle dernier.

 

Kker a mmi-s   mazigh !          
I tij nnegh yuli-d,
Atas ayag’ ur -t-zrigh,
A gma nnuba nnegh tzzid.
 
A zzel an-as i Masinisa :
T amurt is tukwi-d ass a,
Win ur nebgh’ ad iqeddem,
Argaz ssegnegh yif izem.

In-as, in-as i-Yugurta :
Arraw-is ur-t-ttunn-ara,
Ttar ines d-a-t-id-rren,
Ism-is a-t-id-sekfen.

I Lkahina Icawiyen
A tin is ddan irgazen
I n-as ddin i-gh-d-gga
Di laâmer ur-ten-tett’ara.

S umeslay nnegh annili,
Azekka ad yif idelli,
Tamazight atgem atternu,
D asalas bwemteddu.

Seg durar durar id tekka tighri,
S amennugh nebda tikli,
Tura,tur’ulac akukru,
Annerrez wala anneknu.

Tamurt L-Lezzayer aâzizen
Fellam annefk idammen,
Igenni-m yeffegh-it usigna
Itij-im d lhuriya.

A lbaz n tiggureg yufgen,
Siwd sslam i watmaten,
Si terga Zeggwaght ar Siwa,
D-asif idammen a tarwa.

 vignette drapeau:Maroc

          

Maroc 60%,Algerie30% ,Lybie,Tunisie,Sahara oxidentale ,niger,mali, iles Canaries,Mauritanie,oasis de Siwa egypt,Bourkina fasso.     

 

Debout fils d’Amazigh !
Notre soleil s’est levé,
Il y a longtemps que que je ne l’avais vu,
Frère, notre tour est arrivé.
 
Cours dire à Massinissa :
Que son pays est aujourd’hui réveillé,
Q uant à celui qui ne veut pas avancer,
Qu’un seul de nous vaut plus qu’un lion.

Dis, dis à Yugurtha :
Que ses enfants ne l’ont pas oublié,
Qu’ils le vengeront,
Qu’ils deterreront son nom.

A la Kahina des Chaouis
Qui a guidé les hommes,
Dis :"le pacte qu’elle nous a laissé,
Jamais nous ne l’oublierons.

Nous vivrons avec notre langue,
Demain sera meilleur qu’hier,
Le berbère croîtra et prospérera,
C’est le pilier du progrès,.

Des monts est venu l’appel,
Nous sommes partis pour le combat.
Maintenant, maintenant plus d’hésitation,
Nous briserons mais nous ne plierons pas.

Algérie bien aimée,
Pour toi, nous verserons notre sang,
Ton ciel s’est éclairé,
au soleil de la liberté.

Ô faucon, volant en liberté,
Salue bien nos frères.
De Rio de Oro à Siwa,
Enfants, le même sang nous unit.

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16 août 2005 2 16 /08 /août /2005 00:00

Qui sont les Berbères ?

Depuis plusieurs millénaires, ils constituent le fond de la population de l'Afrique du Nord. Des îles Canaries jusqu'à l'oasis de Siwa (Egypte), des côtes algériennes jusqu'aux massifs du Hoggar (Algérie) et de l'Aïr (Niger), dans toute cette immense région, de nombreuses tribus berbères étaient installées, lointaines parentes des anciens Egyptiens et des peuples sémitiques. Sédentaires ou nomades, ces tribus vivaient dans la plus parfaite et anarchique démocratie tribale.
A la mort de Mahomet, au VIIe s., l'expansionnisme arabe amena la désagrégation de l'homogénéité ethnique et linguistique de la Berbérie jusqu'alors peu modifiée par les diverses invasions qu'elle avait subies. La première invasion arabe bouleversa profondément les Berbères en leur apportant l'Islam qui devait les unifier au nom de la communauté des croyants, l'oumma. Déjà partiellement judaïsés et christianisés, les Berbères embrassèrent la nouvelle foi.
Ce fut un processus étalé dans le temps parce que leur résistance aux envahisseurs fut énergique. Mais peu à peu, au fur et à mesure que tombaient les chefs les plus courageux et charismatiques tels que Damia, la fameuse Kahena, reine juive des Aurès, l'arabisation s'accentuait dans les villes et le long des grands axes de communication. A peine islamisés, de nombreux guerriers berbères suivant leurs nouveaux chefs arabes, partaient à la conquête de la péninsule ibérique. Au VIIIe s., les Berbères adhérèrent massivement au schisme kharijite manifestant par là leur particularisme national ainsi que leur opposition politique au califat. Leurs descendants, tous berbérophones, subsistent encore au Mzab, à Ouargla, sur l'île de Djerba et dans le Djebel Nefousa libyen.
Aux siècles suivants, deux dynasties berbères originaires de la Mauritanie, les Almoravides, et du Maroc, les Almohades, fondèrent les plus grands empires de l'Afrique du Nord. Au XIIe s., une nouvelle vague d'envahisseurs arabes, les Beni Hilal, détruisit ce qu'il restait de la splendeur de cette période. Un siècle plus tard, les régions complètement arabisées s'étaient étendues presque jusqu'à leur actuelle extension. C'est seulement depuis lors que l'on peut parler d'une dualité ethnique du Maghreb : ainsi, à côté des Berbères, il y a également des Arabes autochtones. Le cadre ethnolinguistique s'est définitivement stabilisé au XVe s. après l'arrivée des Beni Maqil qui colonisèrent la Mauritanie et assimilèrent les tribus autochtones; le massacre et l'absorption des Guanches par les Espagnols au XVIe s. paracheva les changements intervenus en Berbérie. La berbérité se maintînt jusqu'à nos jours dans les zones de refuge, les montagnes et le désert.
Sont actuellement berbérophones : depuis l'oasis de Siwa, à l'est, plusieurs oasis du centre de la Libye ainsi que les régions confinant avec la Tunisie et l'Algérie; Djerba et quelques villages du sud tunisien; une grande partie du Sahara algérien, l'Aurès, les Kabylies, l'Ouarsenis, les monts de Tlemcen; les deux tiers montagneux du Maroc; le Trarza mauritanien; et enfin, l'essentiel des montagnes arides et hostiles du Mali et du Niger. Sur ce territoire immense, vingt millions de personnes maintiennent vivant l'usage des différents parlers berbères. Mais il faut leur ajouter plusieurs autres millions qui habitent les régions récemment arabisées, sans compter les nombreux émigrés qui font de Casablanca, Alger et Paris, les plus grandes villes berbères.
Situation politique et culturelle
Laissons de côté les Berbères d'Egypte (deux ou trois milliers) sur lesquels nous manquons d'information. Négligeons ceux de Libye (250 000) oubliés de tous alors même qu'ils semblaient montrer des velléités d'opposition au régime du colonel Kadhafi, grand défenseur des peuples colonisés par les autres. Les Berbères tunisiens (300 000) ne font de tort à personne et sont surtout connus pour leur hospitalité, la beauté de leurs villages fortifiés, les ksours, et le charme de Djerba; beaucoup ont émigré en France où ils sont épiciers comme les Soussis du Sud marocain et les Mozabites.

Jean-Louis Veyrac, 1994

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15 août 2005 1 15 /08 /août /2005 00:00
  • WIN IZRAN D'UR NEZRI  
    D'après un historien les dernières paroles de Dihya étaient ceci :" ... un jour mon peuple se réveillera, et le sang versera sur le sol d'Amazigh et revendiquera sa langue, sa culture, etc. "
  •  Beaucoup de Kabyles ont payé leur vie lors des vingt ans depuis les années 1980 ...tafsut taverkant ghaf t'mazight.
  • koussaila a dit:* aghrim d'aghrim ma khass yeslakh seg uglim*.
    agrim d'agrim ma khass yeslakh seg uglim
    *Un ennemie est un ennemi même si il te donne
    sa peau*
  • Mass n'ssen a dit: *Afrique aux africains* tafriqt i y' friqien.
             MASSINISSA                      AVEC SA DÉDICACE 

             

     
Eekkar a mis u mazig itigik yuli
 

Massinissa
vers 240 avant J-C  - vers 149 avant J-C

 

Vers la fin du troisième siècle av. J.C., apparaît un descendant de la dynastie massylienne ( La Massylie est une partie de la Numidie : actuellement la partie orientale de l'Algérie et la partie occidentale de la Tunisie), Massinissa, fils de Gaia, roi dépossédé des terres de ses ancêtres par le Masaesyle Syphax.
Pour récupérer cet héritage, Massinissa combat en Espagne en 206 av. J.C. aux côtés des Carthaginois, contre les Romains, alliés de Syphax. Sorti vainqueur du conflit (capture de Syphax en 203 et bataille de Zama, à la frontière algéro-tunisienne, où est défait le Carthaginois Hannibal), Massinissa emploiera son long règne (203 à 148 av. J.C., soit 56 ans) à agrandir son royaume avec la bienveillance de Rome, aux dépens de la Massésylie, à l'ouest, et de Carthage, à l'est.
Massinissa un personnage vigoureux qui, sans pour autant dédaigner les fastes de son palais de Cirta (Constantine), chevauchait encore aux côtés de ses cavaliers, par tous les temps, alors qu'il était octogénaire, et laissa une nombreuse progéniture ; il organisa une puissante armée, mit en valeur le sol, noua des relations avec le monde méditerranéen (péninsule ibérique, Rome, Athènes, Rhodes, Délos) et frappa monnaie à la façon des monarques (hellénistiques). Il laisse encore le souvenir du premier souverain qui unifia la quasi-totalité de l'Afrique du Nord en un Etat organisé.
Source "Mémoires d'Algérie"
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