"C'est nous, dans ce pays, qui combattrons la barbarie
Adieu marchand d'esclaves
Je vous laisse l'histoire au cœur
De mes enfants
Je vous laisse Amazighs,
Cœur de l'Algérie".
Kateb Yacine
AZUL FELLAWEN
ANSUF YISWEN GHAR IDELLAS AMAZIGH
WELCOME TO TAMAZIGHT INFORMATION
Le problème d' identité algérienne
Le dictionnaire de la sociologie définit l'identité ainsi :
L'identité est la reconnaissance de ce que l'on est, par soi-même ou par les autres. Généralement celle reconnue par les autres est ce que nous nous reconnaissant.
T amazight et l’arabe algérien (melange des langues turc, espagnole,tamazight arabisée + arabe et autres ) parce que nous sommes des musulmants majoritaire .De ce fait, l’ Algérie est Amazigh (berbère) musulmane.
En psychanalyse, on peut parler de représentation du soi, et donc du moi.
Voyant donc, la réhabilitation historique des Algériens passe nécessairement par la nationalisation actuelle en une véritable officialisation de tamazight ainsi que la reconnaissance par l’état notre véritable personnalité algérienne et l'évacuation de toute autre identité imposée dans nos écoles et nos médias. La véritable dépersonnalisation des Algériens s'est fait par la politique officielle algérienne. Nous sommes aujourd'hui en pleine aliénation culturelle : nous ne sommes ni français ni orientaux, mais bel et bien des Imazighen qui parlent l'Algérien, comme les arabes parlent arabe, les perces la leur, les Allemands l'allemand…
DZAIER DANS NOTRE COEUR
loin de toi moi je vieillis, je t'adore à la folie.
C’est le moment de l’officialisée .
origines des amazighs Tamazgha, c'est l'ancienne Afrique du nord. |
Imache Amar
Il est Issu d’une famille très modeste, c’ est l’un des plus grands dirigeants du Mouvement national algérien. Il est né le 07 juillet 1895, au village Ait Mesbah dans la commune de Béni Douala. Le petit Amar est scolarisé vers l’âge de 8 à 9 ans à l’école primaire de Taguemount Oukerrouche qu’il quittera très jeune pour entamer, à l’instar de ses compatriotes, une vie de rude labeur d’abord en Algérie, avant d’aller s’installer en France.
Son patriotisme et son dévouement pour la cause nationale lui ont ouvert les portes du comité central de l’Etoile nord africaine (E.N.A) où il s’imposera comme secrétaire général en 1933. Militant actif au sein de ce parti, il est arrêté et condamné en 1934 par les autorités françaises à six mois de prison et une amende de 2000 francs anciens.
En 1935, Imache Amar devient le numéro deux de l’ENA après Messali Hadj.
En 1947, il quitte l’ ENA après avoir dressé un véritable réquisitoire contre Messali Hadj dans une lettre qu’il a rédigé à l’intention du peuple algérien. Dans la même année, il rentre au pays et rejoint les rangs de l’UDMA.
Vivant une retraite dans son village natal, il continue néanmoins à prodiguer ses conseils pendant la guerre de Libération sur la conduite de la lutte.
Il décède le 07 février 1960 laissant derrière lui un bel exemple de courage et d’abnégation qui a permis aux autres d’achever l’entreprise sacrée de la libération du pays.
DIHIA
(ou Kahina )
Ame de la résistance Amazigh à la conquête Arabe
On a beaucoup polémiqué sur la religion de Dihiya. Certains auteurs pensent qu'elle est juive, à cause de sa tribu, les Djerawa, qui, selon Ibn Khaldûn, était largement judaïsée au 7ème siècle. D'autres pensent qu'elle était chrétien tirant en cela argument de sa filiation (Matiy et Tifan sont des déformations de Mathieu et Théophane) mais aussi du nom de Damiya qui était sans doute un diminutif du nom latin
Damiana. En fait, en l'absence d'informations précises, on ne peut trancher ni pour l'une ni pour l'autre de ces hypothèses et Dihiya pouvait être juive, chrétienne et même païenne. D'ailleurs, un auteur musulman, al Malikî, écrit que pendant sa retraite, Dihiya était accompagnée d'une grande idole en bois, transportée sur un chameau. Il pourrait s'agir d'une divinité berbère et non forcément, comme on l'a écrit, d'une statue du Christ ou de la Vierge Marie.
Quoi qu'il en soit, Dihiya était une reine authentiquement berbère. Quand elle apparut sur la scène, elle devait être déjà âgée. Elle aurait régné près de trente cinq ans sur les Aurès et serait morte à 120 ou 127 ans. Cette longévité est peut-être exagérée mais elle n'est pas invraisemblable quand on sait la vigueur et la force des Berbères.
Selon AI Waqidî, c'est la mort de Kusila qui détermina Dihiya à livrer la guerre aux Arabes. Mais elle avait déjà participé, aux côtés du prince berbère, à la bataille de Tehuda au cours de laquelle fut tué 'Uqba Ibn N'afi'ê (683).
Le calife 'Abd al Mâlîk chargea le gouverneur d'Egypte H'asân ben Nu'mân, de réduire la révolte au Maghreb. Il se mit en marche en l'an 69 de l'Hégire (688-689) et, après avoir pris Carthage et chassé les Byzantins, il prit la route des Aurès.
"H'asân, écrit Ibn Khadûn, demanda qui était le prince le plus redoutable parmi les Berbères, et ayant appris que c'était la Kahina, femme qui commandait à la puissante tribu des Djerawa, il marcha contre elle et prit position sur le rebord de la rivière Miskiana."
La rencontre eut lieu sur l'oued Nini, au nord de Khenchla : les troupes berbères qui se trouvaient en aval se jetèrent sur les Arabes qui étaient en amont et les taillèrent en pièces. En souvenir de cette défaite, les Arabes surnommèrent l'oued Nini, Nahr al bala', la rivière des malheurs. Et les preuves n'étaient pas finies pour eux. Après les voir forcés à prendre la fuite, Dihiya les poursuivit et les combattit de nouveau. Elle les obligea à quitter l'Ifriqya et à se réfugier, sur l'ordre du calife 'Abd al Malîk, dans la province de Tripoli.
Dihiya rentra chez elle et, dans un geste de générosité, elle prit sous sa protection l'un de ses prisonniers arabes, Khâlid ben Yâzid. Elle lui donna le sein et, simulant l'allaitement, elle fit de lui son fils adoptif.
En 698, H'asân ben Nu'mân revint avec des renforts, il dispersa les troupes de Dihiya et s'empara de Carthage. Le général arabe sema la discorde parmi les Berbères, poussant une partie d'entre eux à abandonner la vieille reine. Celle-ci, loin de se décourager, continua la lutte avec les hommes qui lui restaient fidèles. Sentant la fin approcher et voulant sauvegarder 1'avenir, elle recommanda à ses fils de se convertir à l'Islam et de changer de camp. L'historien Ibn al Hakîm rapporte qu'elle s'adressa en ces termes à Khalîd ibn Yâzid :
"Je vais périr et je te recommande de t'occuper de ton mieux de tes deux frères que voici. Je crains, répondit Khâlid que si tu dis vrai, ils ne puissent échapper à la mort -Que non ! l'un d'eux même jouira, chez les Arabes d'un prestige plus grand qu'il n'en a aujourd'hui. Pars, assure- toi de la vie de mes fils!"
Gurzil
Dieu amazigh représenté par une tête de taureau chez les nomades Luwata. Ce même dieu est emmené par la Kahina lors de chacun de ses combats contre les Arabes
À L’OCCASION DU NOUVEL ANS AMAZIGH 2956
ET À l’anniversaire de mon fils AMNAY
Asegwas ameggaz,
Asegwas ifulkin,
Asegwas ighudan,
Asegwas isebhen,
Asegwas amnar,
Bonne année,
Happy new year
2956
Yennayer ou yan(1) your( MOIS) est donc le premier mois de l’année dans le calendrier amazigh. Amenzou n’yennayer, le jour de l’an amazigh coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien.
l’origine du calendrier Amazigh
Aujourd’hui, nous sommes en 2956 L’an 1 amazigh remonte donc à 950 avant J-C. C’est le roi Sheshonq (chachnaq) qui, après avoir conquit le Delta du Nil, fonda la 22ème dynastie pharaonique. Une première bataille, une victoire grandiose.
Yennayer est fêté avec ferveur dans toute Tamazgha, là où vivent encore des berbères. De l’oasis de Siwa en Egypte jusqu’aux îles Canaries dans l’Atlantique, de Ghadamès en Libye jusqu’à Tlemcen dans l’ouest algérien, des hautes terres des Chaouia aux oasis mozabites, dans le rif marocain, sur les côtes tunisiennes. Et surtout en kabylie.
TH ADUKLI I TH’ MAZIGHT
A la recherche de mes parents perdus
les Berbères sont les descendants de Goliath (Djolouta). Or il n’est pas sans intérêt de noter que Goliath et Aguelid, qui veut dire roi dans les dialectes berbères du Nord, sont deux noms de la même famille. Ifricos, fils de Goliath, les aurait conduits en Afrique qui lui doit son nom (Ifrîqiya).
Chaque fois, je me pose la question ** ansi id ussigh** mani d'azariw**
seligh i yemma thenayid ammi ketch d'amravadh memmis n'sidi said miss n'sidi muhend u said u chrif miss n'lhadj saadi nath lemtun( imravdhan n'tamthount) ar assa illa negharith.
Lemtouna: C'est une tribu berbères lemta **assif azegwagh** en Mauritanie et le Sahara occidental
Lamt dont la descendance est Lamta et sont des frères de Sanhaja et Hawwara.
Sanhaja (s’étendait des montagnes de l’Atlas jusqu’au fleuve Sénégal dont le nom provient de l’altération du vrai nom de Senag, fils de Barnos)
Barrnass (Barrnas, Barrnoss, Barrnos, Barnos), ancêtre éponyme des Branès avait selon les auteurs sept ou dix enfants
Dans chaque pays du nord de l’Afrique, la mosaïque ethnique des Berbères rappelle jusqu’à aujourd’hui leur appartenance à un ancêtre commun qui, s’il n’était pas Barnos( ath branes), il serait Amazigh, ancêtre éponyme de tous les Berbères.
selon ibn khaldoun
AMAZIGH FILS DE CHANAAN FILS DE CHAM FILS DE NOE
Liste selon la tradition Généalogie
|
Durée de |
ADAM
|
930 ANS
|
SETH
|
912
|
ENOS
|
905
|
KENAN
|
910
|
MAHALALEE
|
895
|
JERED
|
962
|
HENOCH
|
365
|
MATHUSALEM
|
969
|
LAMECH
|
777
|
NOÉ
|
950
|
Mais il est important de dire que: Noé avait 600 ans au moment du déluge qui dura 1 an : de 1656 à 1657.
On ne peut pas s'arrêter là sans évoquer rapidement cette époque jusqu'à Jésus Christ, en l'an 4000. Le Premier âge a commencé avec le monde, et s'est terminé au déluge; 1056
C'est NOÉ qui a battu le NOÉ à l'âge de 500ans engendra Noé est mort en l'an du monde 2006
CHAM engendra: Lignée CHAM (suite) 1558
La branche CHAM n'apparaît plus ensuite
CHAM NOÉ JAPHET et ses femmes
JAPHET
GOMER
Selon les écritures, toute cette période, depuis la création du monde, se divise en Sept âges.
Le tableau qui précède fait partie du Premier âge.
On peut encore y ajouter la branche du fils de Noé : SEM , qui est la dernière à apparaître dans la lignée des premiers nés, avec encore quelques "ramifications" au-delà de la première génération.
il comprend 1656 ans 1 mois et 26 jours.
Le Second âge a commencé à la fin du déluge, c'est-à-dire l'an 1657, et s'est terminé à la vocation d'Abraham, qui est arrivée en 2083 ;
il comprend 426 ans 4 mois et 17 j.
Le Troisième âge a commencé à la vocation d'Abraham, et s'est terminé à la sortie du peuple juif hors d'Égypte, arrivée en 2513 ;
il comprend 430 ans tout juste.
Le Quatrième âge a commencé à la sortie du peuple juif hors d'Égypte et s'est terminé à la fondation du Temple de Salomon, arrivée l'an 2992 ;
il comprend 479 ans et 15 j.
Le Cinquième âge a commencé à la fondation du Temple, et s'est terminé à la fin de la captivité des Juifs, arrivée en l'an 3468 , lorsque Cyrus leur permit de s'en retourner ;
il comprend 476 ans.
Le Sixième âge a commencé à la liberté que Cyrus accorda aux Juifs, et s'est terminé à la naissance de Jésus-Christ, arrivée en l'an 4000 .
Ainsi il comprend 532 ans.
Le Septième âge enfin, a commencé à la naissance de Jésus-Christ, et se terminera à la fin du monde.
record d'abstinence :
500 ans...
Né en l'an du monde 1056
a vécu 950 ans
SEM, CHAM et JAPHET (il y a mis le temps...!)
Chus, Mesraïm,
Chanaan et Phut.
CHUS engendra:
Seba,Regma,
Hevila, Sabatha,
NEMROD/Babyl.
CHANAAN engen-
dra Sidon, Heth,
Jebusi, Amorrhi,
Gergafi,Heu,Archi
Sini,Aradi,
Samari,Hamathi
(maudit par NOÉ
pour avoir
dévoilé sa nudité
un jour de cuite).
Condamné à
être le
serviteur de JAPHET
né en 1056
engendra SEM
à l'âge de
500 ans.
Est mort en
2006.
Engendra aussi
CHAM et
JAPHET.
A vécu 950 ans
dont la lignée formera:
"L'île des
Gentils"
engendra Gomer,Javan Magog, Madaj
Thubal, Mosoch
Thiras
engendra:
Ascenez,
Riphapth, Togorma.
JAVAN
engendra:
Elisa,
Tharsis,
Cethim,
Dodanim..
La date traditionnelle de la fondation de Carthage, la ville nouvelle par des colons Pheniciens chypriotes. Selon la légende, la reine de Tyr Elyssa ( est la fondatrice et première reine de Carthage). Elle est la fille de Belos et la sœur du roi de Tyr Pygmalion) (Didon) aurait fondé la ville sur une ancienne colonie phénicienne (-933). Elle obtient des chefs indigènes l’autorisation d’étendre la superficie de la colonie et établit des contacts avec la colonie d’Utique. Quelques temps après, un roi indigène, Hiarbas, demande Elissa en mariage. Comme elle a juré de rester fidèle à son mari mort, elle essaie de gagner du temps, mais trois mois plus tard, ne pouvant différer sa réponse, elle se fait brûler vive aux portes de Carthage. Depuis cette date et jusqu’à l’occupation romaine, elle est honorée comme une déesse. Une autre tradition rapporte qu’elle se serait immolée par désespoir d’amour, son amant, le prince troyen Enée, qui avait échappé au sac de Troie, l’ayant abandonnée.
Pendant les premiers siècles de son histoire, Carthage paye un tribut à Tyr à l’occasion de la fête de Melkart, ainsi qu’aux Berbères qui lui ont cédé ses terrains.
Selon la légende, Elissa aurait fuit Tyr (mot qui signifie « pierre ») est le nom d'une ville d'origine Phenicienne ou LIBANAISE, située sur l'emplacement actuel de Sour au Liban, sur la côte méditerranéenne. Elle est constituée de deux parties : l'ancienne Tyr, une grande forteresse en retrait dans l'arrière-pays, et la nouvelle Tyr, bâtie sur une île reliée à la côte par une digue. Après l’assassinat de son mari, roi de Tyr, par son propre frère qui se proclame roi. Elle fuit le liban ; Abordant sur les côtes d’Afrique, elle demande aux chefs africains Berbères autant de terre que peut en contenir la peau d’un bœuf. Découpée en fines lanières, la peau forme un périmètre assez grand pour contenir la future colonie.
il acceptait en souhaitant la prendre comme épouse, Mais elle à reussi à s'installer sur nos terres... ayoufniq à ce jour dans les regions berberophone le mots ayoufniq (phenicien) designe le beau pour l'homme et thoufniqth (phenicienne) pour une fille belle.
MESHER, MEGHIEY, SHESHONQ
Conquérants, chefs de guerre et pharaons BÉRBÈRES d'Égypte
Dés préhistoire, on assiste à une pénétration des populations berbères en Égypte. Les tous premiers documents archéologiques égyptiens, les mentionnent sous le nom de THNW, Tehenu, et les bas-reliefs les représentent, tantôt confrontés aux souverains égyptiens, tantôt en rois et reines triomphants.
Les sources égyptiennes citent également les grandes tribus berbères avec lesquelles l'Egypte était en contact : les Temehu, qui s'étaient installés à une époque immémoriale sur la rive occidentale du Nil, dans le disert égyptien, les Tehenu, plus au nord, sur les côtes de la Méditerranée et, plus à l'est, dans la Libye actuelle, les Lebu (ou Rebu) et les Mashawash. C'est du nom de Lebu que dérivent les mots Libyen et Libye, chez les Grecs et les Romains, d'abord pour designer les Berbères des régions de l'Est ainsi que leur pays, puis l'ensemble des berbères et le Maghreb actuel.
Au tout début, les Berbères se rendaient en Egypte pour échanger des produits de leur pays, principalement du bétail et une essence aromatique que les Egyptiens appelaient essence de Libye, contre du grain. Beaucoup de Libyens en profitèrent pour s'installer sur le bord des lacs, près du Nil, participant à la création des grandes villes qui allaient former le noyau à partir duquel se constitua la civilisation égyptienne et les dynasties pharaoniques. Un historien comme Gordon Childe soutiendra que c'est la rencontre de la civilisation libyenne avec les cultures autochtones qui provoqua l'avènement de la première culture prédynastique de l'Egypte.
Les Libyens ne s'assimilèrent pas aux Egyptiens : ils en sont toujours distingués, sur les fresques, par leur physique (notamment une gabelle saillante), leurs cheveux nattés et leurs barbes terminées en pointe ainsi que leurs vêtements (longues tuniques) et les éléments de leur coiffure (plumes d'autruches). Ils avaient aussi gardé l'usage de leur langue et si celle-ci a pu être influencée par l'égyptien elle exerça aussi une influence sur lui. Les spécialistes de l'égyptien ancien relèvent dans les dialectes des régions où vivaient les Lybiens de nombreuses formes berbérisantes, signe d'un contact prolongé entre les deux langues.
D'incursions et d'occupations tolérées, les Libyens passèrent aux invasions, brisant les fortifications établies par les pharaons. Des tribus, hommes, femmes, enfants et bétail, s'installèrent sur les terres conquises par les armes. Ils s'allièrent à d'autres envahisseurs, les fameux peuples de la mer dont parlent les sources égyptiennes : peuples du nord de la Méditerranée, Sémites, Asiatiques. ..
Le pharaon Thoutmosis III (16ème siècle avant J.C) avait édifié des forteresses tout au long des côtes jusqu'à l'ouest du Nil pour protéger le pays. Ramsès II les renforça au cours de son règne et refoula les Libyens jusqu'au désert. Mais ne parvenant pas à se débarrasser totalement d'eux, il essaya de se les concilier, en intégrant un certain nombre d'entre eux dans son armée.
C'est au cours du règne du pharaon Mineptah (1224-1214 avant J.C) qu'eut lieu la grande invasion des Libyens et des peuples de la mer, menés par le Libyen Meghiey, fils de Ded, de la tribu des Lebu. Les guerriers, au nombre de 25.000, pénétrèrent par la mer et le désert : l'Egypte affolée jeta toutes ses forces dans la bataille qui a eu lieu dans le delta du Nil. Les coalisés, vaincus, laissèrent sur le champ de bataille 8500 morts et 900 prisonniers. Meghiey dut s'enfuir avec sa famille, abandonnant tous ses biens. S'il avait remporté la victoire, il n'y a pas de doute que l'histoire de l'Egypte, voire du monde méditerranéen, aurait été différente !
Ramsès III (1198-1166 avant J.C) dût faire face à une autre invasion. Cette fois-ci, les Lebu et les Mashawash s'étaient coalisés avec le peuple des Seped et s'étaient présentés en masse devant le pharaon: prétextant une coutume de vassalité qui les liait aux souverains égyptiens, ils venaient demander au pharaon de leur donner un roi.
Ramsès acceda à leur demande en d ésignant à leur tête un Libyen élevé en Egypte mais il finit comprendre que l'intention des Libyens est d'occuper le pays. Il mobilisa donc ses troupes leur livra bataille. Les Libyens étaient menés par Mesher, fils de Kaper : la guerre dura six moi et se solda par la défaite des Libyens et de leurs alliés. Une fois de plus l'Egypte échappait à libyanisation qui aurait changé son histoire.
Malgré ces défaites, les infiltrations libyennes se poursuivirent tout au long des siècles.
LesLibyens sont nombreux dans les compagnes et dans les villes où des centaines d'entre eux servaient dans l'armée égyptienne. Certains de ces soldats s'érigèrent même en chefs féodaux, commandant à leurs compatriotes, s'arrogeant des droits et dés privilèges que les Egyptiens eu mêmes reconnaissaient.
En 945 avant J .C, un membre de la tribu Mashawash devint, à Bubastis, pharaon, sous nom de Sheshonq 1er, fondant la première dynastie berbère d'Égypte.
Sheshonq avait vaincu les armées égyptiennes et avait même envahi la Palestine. La Bible qui l'appelle Sesac, rappel qu'il avait écrasé les troupes du roi de Judée Roboam et pillé les trésors du temple de Salomon à Jérusalem. Des fresques du mur nord du temple d'Ammon, à Karnak, célèbrent cette éclatante victoire du souverain berbère qui compte parmi les pages les plus prestigieuses de l'histoire de l'Égypte.
DEPUIS 950 ANS AVANT JESUS LES BERBERE COMMENCERENT À COMPTER LES JOURS ET LES ANNÉES DEBUT DE L’ANS BERBERE YAN YUR OU PREMIER DU MOIS SUITE À LA VICTOIRE DE CHACHNAQ SUR LE TITRE DE PHARAOUN
D'autres rois succédèrent à Sheshonq, tel Osorkon II qui régna de 874 à 850 avant J.C et dont lès exploits guerriers sont rapportés par les chroniques égyptiennes. Osorkon fut également un souverain éclairé, dont le règne fut parmi les plus brillants des dynasties berbères d'Egypte.
Des reines libyennes sont également mentionnées, à l'exemple de Karomama dont la statuette d'or, aujourd'hui conservée au Musée du Louvre, compte parmi les chefs-d’œuvre de l'art égyptien.
Des Libyens occupèrent aussi de hautes charges sacerdotales. On cite, entre autres, Nitocris, qui portait le titre prestigieux d'épouse d'Ammon, fille du pharaon Psammétique 1er qui régna de 664 à 610 avant J.C.