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Texte libre


Ekkar a mis u mazigh itigik yulli

"C'est nous, dans ce pays, qui combattrons la barbarie
Adieu marchand d'esclaves
Je vous laisse l'histoire au cœur
De mes enfants
Je vous laisse Amazighs,
Cœur de l'Algérie".

 Kateb Yacine


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''Vos ennemis de demain seront
pires que ceux d'aujourd'hui''
Mouloud Feraoun



28 octobre 2005 5 28 /10 /octobre /2005 00:00

MESHER, MEGHIEY, SHESHONQ
Conquérants, chefs de guerre et pharaons BÉRBÈRES d'Égypte

Dés préhistoire, on assiste à une pénétration des populations berbères en Égypte. Les tous premiers documents archéologiques égyptiens, les mentionnent sous le nom de THNW, Tehenu, et les bas-reliefs les représentent, tantôt confrontés aux souverains égyptiens, tantôt en rois et reines triomphants.

Les sources égyptiennes citent également les grandes tribus berbères avec lesquelles l'Egypte était en contact : les Temehu, qui s'étaient installés à une époque immémoriale sur la rive occidentale du Nil, dans le disert égyptien, les Tehenu, plus au nord, sur les côtes de la Méditerranée et, plus à l'est, dans la Libye actuelle, les Lebu (ou Rebu) et les Mashawash. C'est du nom de Lebu que dérivent les mots Libyen et Libye, chez les Grecs et les Romains, d'abord pour designer les Berbères des régions de l'Est ainsi que leur pays, puis l'ensemble des berbères et le Maghreb actuel.

Au tout début, les Berbères se rendaient en Egypte pour échanger des produits de leur pays, principalement du bétail et une essence aromatique que les Egyptiens appelaient essence de Libye, contre du grain. Beaucoup de Libyens en profitèrent pour s'installer sur le bord des lacs, près du Nil, participant à la création des grandes villes qui allaient former le noyau à partir duquel se constitua la civilisation égyptienne et les dynasties pharaoniques. Un historien comme Gordon Childe soutiendra que c'est la rencontre de la civilisation libyenne avec les cultures autochtones qui provoqua l'avènement de la première culture prédynastique de l'Egypte.
Les Libyens ne s'assimilèrent pas aux Egyptiens : ils en sont toujours distingués, sur les fresques, par leur physique (notamment une gabelle saillante), leurs cheveux nattés et leurs barbes terminées en pointe ainsi que leurs vêtements (longues tuniques) et les éléments de leur coiffure (plumes d'autruches). Ils avaient aussi gardé l'usage de leur langue et si celle-ci a pu être influencée par l'égyptien elle exerça aussi une influence sur lui. Les spécialistes de l'égyptien ancien relèvent dans les dialectes des régions où vivaient les Lybiens de nombreuses formes berbérisantes, signe d'un contact prolongé entre les deux langues.

D'incursions et d'occupations tolérées, les Libyens passèrent aux invasions, brisant les fortifications établies par les pharaons. Des tribus, hommes, femmes, enfants et bétail, s'installèrent sur les terres conquises par les armes. Ils s'allièrent à d'autres envahisseurs, les fameux peuples de la mer dont parlent les sources égyptiennes : peuples du nord de la Méditerranée, Sémites, Asiatiques. ..

Le pharaon Thoutmosis III (16ème siècle avant J.C) avait édifié des forteresses tout au long des côtes jusqu'à l'ouest du Nil pour protéger le pays. Ramsès II les renforça au cours de son règne et refoula les Libyens jusqu'au désert. Mais ne parvenant pas à se débarrasser totalement d'eux, il essaya de se les concilier, en intégrant un certain nombre d'entre eux dans son armée.

C'est au cours du règne du pharaon Mineptah (1224-1214 avant J.C) qu'eut lieu la grande invasion des Libyens et des peuples de la mer, menés par le Libyen Meghiey, fils de Ded, de la tribu des Lebu. Les guerriers, au nombre de 25.000, pénétrèrent par la mer et le désert : l'Egypte affolée jeta toutes ses forces dans la bataille qui a eu lieu dans le delta du Nil. Les coalisés, vaincus, laissèrent sur le champ de bataille 8500 morts et 900 prisonniers. Meghiey dut s'enfuir avec sa famille, abandonnant tous ses biens. S'il avait remporté la victoire, il n'y a pas de doute que l'histoire de l'Egypte, voire du monde méditerranéen, aurait été différente !

Ramsès III (1198-1166 avant J.C) dût faire face à une autre invasion. Cette fois-ci, les Lebu et les Mashawash s'étaient coalisés avec le peuple des Seped et s'étaient présentés en masse devant le pharaon: prétextant une coutume de vassalité qui les liait aux souverains égyptiens, ils venaient demander au pharaon de leur donner un roi.

 

Ramsès acceda à leur demande en d ésignant à leur tête un Libyen élevé en Egypte mais il finit comprendre que l'intention des Libyens est d'occuper le pays. Il mobilisa donc ses troupes leur livra bataille. Les Libyens étaient menés par Mesher, fils de Kaper : la guerre dura six moi et se solda par la défaite des Libyens et de leurs alliés. Une fois de plus l'Egypte échappait à libyanisation qui aurait changé son histoire.

Malgré ces défaites, les infiltrations libyennes se poursuivirent tout au long des siècles.

LesLibyens sont nombreux dans les compagnes et dans les villes où des centaines d'entre eux servaient dans l'armée égyptienne. Certains de ces soldats s'érigèrent même en chefs féodaux, commandant à leurs compatriotes, s'arrogeant des droits et dés privilèges que les Egyptiens eu mêmes reconnaissaient.

En 945 avant J .C, un membre de la tribu Mashawash devint, à Bubastis, pharaon, sous nom de Sheshonq 1er, fondant la première dynastie berbère d'Égypte.

 Sheshonq avait vaincu les armées égyptiennes et avait même envahi la Palestine. La Bible qui l'appelle Sesac, rappel qu'il avait écrasé les troupes du roi de Judée Roboam et pillé les trésors du temple de Salomon à Jérusalem. Des fresques du mur nord du temple d'Ammon, à Karnak, célèbrent cette éclatante victoire du souverain berbère qui compte parmi les pages les plus prestigieuses de l'histoire de l'Égypte.

DEPUIS 950 ANS AVANT JESUS  LES BERBERE COMMENCERENT À COMPTER LES JOURS ET LES ANNÉES DEBUT DE L’ANS BERBERE YAN YUR OU PREMIER DU MOIS SUITE À LA VICTOIRE DE CHACHNAQ SUR LE TITRE DE PHARAOUN

D'autres rois succédèrent à Sheshonq, tel Osorkon II qui régna de 874 à 850 avant J.C et dont lès exploits guerriers sont rapportés par les chroniques égyptiennes. Osorkon fut également un souverain éclairé, dont le règne fut parmi les plus brillants des dynasties berbères d'Egypte.
Des reines libyennes sont également mentionnées, à l'exemple de Karomama dont la statuette d'or, aujourd'hui conservée au Musée du Louvre, compte parmi les chefs-d’œuvre de l'art égyptien.
Des Libyens occupèrent aussi de hautes charges sacerdotales. On cite, entre autres, Nitocris, qui portait le titre prestigieux d'épouse d'Ammon, fille du pharaon Psammétique 1er qui régna de 664 à 610 avant J.C.

 

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