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Texte libre


Ekkar a mis u mazigh itigik yulli

"C'est nous, dans ce pays, qui combattrons la barbarie
Adieu marchand d'esclaves
Je vous laisse l'histoire au cœur
De mes enfants
Je vous laisse Amazighs,
Cœur de l'Algérie".

 Kateb Yacine


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Tarwa u mazigh

AZUL FELLAWEN
ANSUF YISWEN GHAR IDELLAS AMAZIGH

WELCOME TO TAMAZIGHT INFORMATION

 
 
           Thasseda  n' Imrabden      
ILLA AMNAY THILELLI et THINHINAN
TALA-KHELIL
 
 
 
                       Nous sommes Amazigh, les Hommes libres, les Vivants!
                       Notre mémoire et notre souffle traversent le temps! 
                               On n’a  pas oublié, nous avons rien renié

                       De nos ancêtres, ni nos verbes ni nos noms! 
                       Nous sommes debout, inébranlables comme

                       l'Atlas, wawras, ahaggar, djardjar
                       Notre fierté, notre honneur s'élancent comme le faucon
                       Et ne se cachent pas sous le sable comme les vipères
                       Nous avons dans nos greniers les semences de l'espérance
  
 Nous sommes des Amazigh!

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Texte libre

''Vos ennemis de demain seront
pires que ceux d'aujourd'hui''
Mouloud Feraoun



5 septembre 2005 1 05 /09 /septembre /2005 00:00
DES BERBERES DE GENIE...

Ce peuple dont les ancêtres ont bâti les pyramides et qui, tout au long des siècles, à travers toutes les civilisations qui se sont manifestées au Nord de l'Afrique. a donné à l'humanité des chefs militaires de génie, comme Hannibal, Juqurtha, Tarik ;  des philosophes éminents comme Tertullien, Plotin, Saint Augustin, Iben Khaldoun, et, de nos jours, des techniciens de la valeur de Bou-Akouir des poètes comme Mohand O'Mehind ;  des écrivains tels que Jean Amrouche,  Ferahoun,  Sahili,  Amar Naroun, Lamek, Boussaoub ; des compositeurs comme Taweus Amrouche, Azzam, Mouloudji ;  ce peuple ne peut demeurer un peuple mineur. Il faut qu'il reprenne ses destinées cultu­relles,  développe  sa  civilisation  et reconstitue sa grammaire. Pour cela, il doit sortir de sa stagnation, retrouver son écriture moyen d'expres­sion indispensable, car, comme l'écrit M. Eugêne Guernier

Tout peuple qui ne possède pas de langue écrite ne peut participer que de très loin à la course universelle de l'esprit humain.

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29 août 2005 1 29 /08 /août /2005 00:00

Préparation à l’examen pour la
citoyenneté  canadienne— questions    


Les questions posées à l’examen pour la citoyenneté sont fondées sur l’information contenue dans cette publication. L’examen comprend des questions sur :

  • le droit de voter aux élections;
  • le droit de se porter candidat à une élection;
  • les procédures de vote au Canada et comment s’inscrire comme électeur;
  • les principales caractéristiques historiques et géographiques du Canada;
  • les droits et responsabilités d’un citoyen;
  • la structure du gouvernement du Canada;
  • la Confédération.

Vous devriez aussi vous attendre à des questions plus précises sur l’économie, la géographie et l’histoire de votre région. Servez-vous des questions suivantes pour vous préparer à l’examen. Vous trouverez dans la présente publication toutes les réponses aux questions de la partie I.

La partie II contient des questions sur votre région. Vous devrez trouver vous-même les réponses à ces questions.

 
Partie I : Questions sur le Canada

Les peuples autochtones

  1. Qui sont les peuples autochtones du Canada?
  2. Quels sont les trois principaux groupes d’Autochtones?
  3. De qui descendent les Métis?
  4. Quel groupe autochtone forme plus de la moitié de la population des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut?
  5. Pourquoi les Autochtones du Canada cherchent-ils à obtenir l’autonomie gouvernementale?

 
L’histoire (Les réponses se trouvent dans les sections portant sur les régions du Canada.)

  1. D’où provenaient les premiers Européens qui se sont établis au Canada?
  2. Pourquoi les premiers explorateurs sont-ils d’abord venus dans la région de l’Atlantique?
  3. Nommez les trois industries qui ont aidé les premiers colons à fonder des collectivités dans la région de l’Atlantique?
  4. Qui étaient les Loyalistes de l’Empire-Uni?
  5. Quand les colons français ont-ils établi les premières colonies le long du fleuve Saint-Laurent?
  6. Quel commerce s’est répandu partout au Canada et est demeuré important pour l’économie pendant plus de 300 ans?
  7. Quel mode de transport utilisaient les peuples autochtones et les marchands de fourrure pour créer des réseaux d’échanges commerciaux en Amérique du Nord?
  8. Quel commerce important la Compagnie de la Baie d’Hudson dirigeait-elle?
  9. Qu’a fait le gouvernement pour faciliter l’immigration dans l’Ouest du Canada?

 
La Confédération et le gouvernement

  1. Que signifie la Confédération?
  2. Qu’est-ce que la Constitution canadienne?
  3. En quelle année le Canada est-il devenu un pays?
  4. Quand l’Acte de l’Amérique du Nord britannique est-il entré en vigueur?
  5. Pourquoi l’Acte de l’Amérique du Nord britannique joue-t-il un rôle important dans l’histoire du Canada?
  6. Quelles sont les quatre provinces qui se sont réunies pour former la Confédération?
  7. Quelle a été la dernière province à se joindre au Canada?
  8. Quelle est la date de la fête du Canada et que célébrons-nous ce jour-là?
  9. Qui a été le premier premier ministre du Canada?
  10. Pourquoi la Loi constitutionnelle de 1982 joue-t-elle un rôle important dans l’histoire canadienne?

 
Les droits et les responsabilités

  1. Quelle partie de la Constitution protège légalement les libertés et les droits fondamentaux de tous les Canadiens?
  2. Depuis quand la Charte canadienne des droits et libertés fait-elle partie intégrante de la Constitution canadienne?
  3. Nommez deux libertés fondamentales protégées par la Charte canadienne des droits et libertés.
  4. Nommez trois garanties juridiques protégées par la Charte canadienne des droits et libertés.
  5. Indiquez trois façons dont vous pouvez protéger l’environnement.
  6. Qui a le droit de demander un passeport canadien?
  7. Que signifie l’égalité devant la loi?
  8. Nommez six responsabilités du citoyen.
  9. Donnez un exemple de la façon dont vous pouvez manifester votre sens des responsabilités en participant à des activités communautaires.
  10. Énumérez quatre droits qu’ont les citoyens canadiens.
  11. Qu’allez-vous promettre lorsque vous prononcerez le serment de citoyenneté?

 
Les langues

  1. Quelles sont les deux langues officielles du Canada?
  2. Donnez un exemple où l’égalité du français et de l’anglais est reconnue au Canada.
  3. Où vivent la majorité des Canadiens et des Canadiennes qui parlent français?
  4. Dans quelle province retrouve-t-on le plus de Canadiens et de Canadiennes bilingues?
  5. Quelle est la seule province officiellement bilingue?

 
Les symboles

  1. À quoi ressemble le drapeau canadien?
  2. Quelle chanson constitue l’hymne national du Canada?
  3. Écrivez les deux premiers vers de l’hymne national du Canada.
  4. D’où vient le nom « Canada »?
  5. Quel animal symbolise officiellement le Canada?
  6. Comment appelle-t-on la tour de l’édifice du Centre sur la Colline du Parlement?

 
La géographie

  1. Quelle est la population du Canada?
  2. Quels sont les trois océans qui bordent le Canada?
  3. Quelle est la capitale du Canada?
  4. Nommez les provinces et les territoires ainsi que leur capitale.
  5. Nommez les cinq régions du Canada.
  6. Quelle région couvre plus du tiers du Canada?
  7. Dans quelle région vit plus de la moitié de la population canadienne?
  8. Dans quelle province vit plus du tiers des Canadiens et des Canadiennes?
  9. Où se trouvent les Rocheuses canadiennes?
  10. Où se trouvent les Grands Lacs?
  11. Quelle chaîne de montagnes forme une frontière entre l’Alberta et la Colombie-Britannique?
  12. Où sont situés les édifices du Parlement?
  13. Quel pays se trouve au sud du Canada?
  14. Quelles sont les provinces des Prairies?
  15. Quelle province du Canada occupe le plus petit territoire?
  16. Nommez un fleuve important du Québec.
  17. Quand le Nunavut est-il devenu un territoire?

 
L’économie

  1. Quelles sont les trois principales industries du Canada?
  2. Dans quel secteur travaillent la plupart des Canadiens et des Canadiennes?
  3. Quel pays est le principal partenaire commercial du Canada?
  4. Quelle région est reconnue comme étant le centre manufacturier et industriel du Canada?
  5. Quelle région du Canada est reconnue tant pour ses terres agricoles fertiles que pour ses précieuses ressources énergétiques?

 
Le gouvernement fédéral

  1. Qui est le chef d’État du Canada?
  2. Qui est le représentant de la reine au Canada?
  3. Comment s’appelle le gouverneur général?
  4. Comment appelle-t-on les représentants provinciaux de la reine?
  5. Comment appelle-t-on le système de gouvernement du Canada?
  6. Quelles sont les trois parties du Parlement?
  7. Expliquez en quoi diffèrent les ordres de gouvernement.
  8. Comment appelle-t-on une loi avant qu’elle ne soit adoptée?
  9. Comment les députés sont-ils choisis?
  10. Qui les députés représentent-ils?
  11. Comment un projet de loi devient-il loi?
  12. Quels sont les trois ordres de gouvernement au Canada?
  13. Nommez deux responsabilités pour chaque ordre de gouvernement.
  14. Comment appelle-t-on le gouvernement de tout le Canada?

 
Les élections fédérales

  1. Combien y a-t-il de circonscriptions électorales au Canada?
  2. Dans quelle circonscription électorale habitez-vous?
  3. Qui a le droit de voter aux élections fédérales?
  4. Quelles sont les trois conditions à respecter pour voter lors d’une élection fédérale?
  5. Qu’est-ce qui est écrit sur un bulletin de vote à une élection fédérale?
  6. Qu’inscrivez-vous sur votre bulletin de vote à une élection fédérale?
  7. Comment se forme le gouvernement après une élection?
  8. Comment le premier ministre est-il choisi?
  9. Selon la Constitution, quand une élection doit-elle avoir lieu?
  10. Nommez tous les partis politiques fédéraux représentés à la Chambre des communes et leurs chefs.
  11. Quel parti devient l’opposition officielle?
  12. Quel est le rôle des partis de l’opposition?
  13. Quel parti forme l’opposition officielle au niveau fédéral?
  14. Nommez le premier ministre du Canada et son parti.
  15. Comment s’appelle votre député et à quel parti appartient-il ou appartient-elle?
  16. Qu’est-ce qu’une carte d’information de l’électeur?
  17. Qui peut se présenter comme candidat aux élections fédérales?
  18. Pour qui les Canadiens votent-ils à une élection fédérale?
  19. Que font les partis politiques?
  20. Quel parti politique est au pouvoir?
  21. Comment les sénateurs sont-ils choisis?
  22. Que devriez-vous faire si vous ne receviez pas de carte d’information de l’électeur vous indiquant où et quand voter?
  23. Après une élection fédérale, quel parti forme le nouveau gouvernement?

 
Partie II : Questions sur votre région

  1. Quelle est la capitale de la province ou du territoire où vous habitez?
  2. Nommez trois ressources naturelles importantes à l’heure actuelle pour l’économie de votre région.
  3. Qui est votre conseiller municipal, échevin, préfet ou conseiller régional?
  4. Comment s’appelle votre maire?
  5. Comment s’appelle votre représentant provincial (membre de l’Assemblée législative, député provincial, membre de l’Assemblée nationale ou député de la Chambre d’assemblée)?
  6. Comment s’appelle le premier ministre de votre province ou territoire?
  7. Quel parti politique est au pouvoir dans votre province ou territoire?
  8. Comment s’appelle le chef de l’opposition dans votre province?
  9. Comment s’appelle votre lieutenant-gouverneur ou votre commissaire?

Ces questions ont été préparées pour vous aider à étudier. Votre examen pour la citoyenneté comprendra des questions semblables.

Exemple

Répondez à la question. Encerclez la lettre qui correspond à la bonne réponse.

Quelles sont les couleurs du drapeau canadien?

La réponse à cette question est (b). Vous auriez dû encercler le (b) comme ceci : Il n’y a qu’une bonne réponse pour chaque question.

pour deposer votre  dossier de demande il vous faut une presence de 1095 jours sur le sol canadien

 
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28 août 2005 7 28 /08 /août /2005 00:00

AKSEL
(ou Kusila)kussayla
Prince amazigh du 7eme siècle après J.C, chef de la résistance à la conquête arabe avant Dihia

Son nom est orthographié de différentes façons par les auteurs musulmans: Kosayla, Qosayla, Kusila. On l'a rapproché du nom latin Caecilianus, Cécilien, prononcé Kekilianus et entendu par les arabes Kacilia. C'est une hypothèse vraisemblable quand on sait que Kusila était chrétien, mais son nom peut aussi provenir du amazigh. Les dialectes amazighs de l'Aurès, dont était issu Kusila, connaissent encore une racine KSL dont dérive aksil, le nom du guépard. Un autre nom amazigh du guépard, aghilas / ghilas, est bien employé comme nom propre au mont Chenoua, à l'ouest d' Alger.
Kusila était le chef de la puissante tribu des Awraba qui occupait toute une partie des Aurès. il avait d' abord combattu les Arabes, mais battu à la bataille d' Al Alurit, aux sources de Tlemcen, il fit sa soumission et se convertit à l'Islam (675). il réussit à gagner la confiance du chef musulman Abû al Muhadjîr Dinâr et devint même l'un de ses proches collaborateurs.

En 681, 'Uqba Ibn Nafi'ê, le fameux conquérant de l'Afrique du nord, rappelé quelques années plus tôt en Orient, revint au Maghreb. Il se vengea de son successeur Abû Dinâr et traita avec dureté Kusila qui était pourtant musulman. Il le fit couvrir de chaînes et le traîna comme un trophée vivant dans sa chevauchée à travers le Maghreb.
"Parmi les traits insultants qu'il se permit envers lui, on raconte le suivant: il venait de recevoir des moutons et, voulant en faire égorger un, il ordonna à Kusila de l'écorcher" " Que Dieu dirige l'émir vers le bien! dit le chef amazigh. J'ai ici mes jeunes gens et mes serviteurs qui pourront m'éviter cette peine. " 'Uqba y répondit par des paroles offensantes et lui ordonna de sortir: Kusila se retira avec colère et ayant égorgé le mouton, il essuya sa main encore sanglante sur sa barbe. Quelques Arabes s'approchèrent alors et lui dirent: "Que fais-tu amazigh ?" A quoi répondit: "Cela est bon pour les poils" Mais vieillard d'entre les Arabes passa et s'écria : " Ce n'est pas pour cela, c'est une menace que ce amazigh vous fait !" Alors, Abû Muhadjîr Dinâr S'adressa à 'Uqba et lui dit: "Que viens-tu de faire ! Voilà un homme des plus distingués parmi son peuple, un homme qui était encore polythéiste il y a peu de temps et tu prends à tâche de faire e la rancune dans son cœur ! Je te conseille maintenant de lui faire lier les mains derrière le dos, autrement tu seras victime de sa perfidie. " " (D'après al Nuwayrî.)

Kusila réussit, en effet, à s'enfuir et à rejoindre ses hommes. Il abjura l'Islam et, s'alliant aux byzantins, il reprit, à la tête d'une grande armée, guerre contre les Arabes.

Il surprit 'Uqba près de Tehuda, non loin de Biskra et, après une terrible bataille, il le tua ainsi que la plupart de ses hommes (633).
Kusila marcha alors sur Kairouan, la place forte des arabes et l'enleva. Il berbérisa son nom en Taqirwant et en fit sa capitale. Il se fit couronner et régna pendant cinq ans, de 633 à 638. Son autorité fut reconnue par tout le monde et, de l'avis même des auteurs musulmans, il traita avec justice ses sujets amazighs et Arabes et laissa ces derniers pratiquer librement leur religion. Cependant, Kusila ne réussit ni à regrouper les amazighs ni à créer un État. En 638, le calife' Abd al Malek envoya des renforts avec, pour mission de reprendre Kairouan. Zuhayr Ibn Qays, ancien compagnon de 'Uqba, marcha sur Kusila. Celui-ci, devant l'importance des forces ennemies, se replia, appelant à l' aide les tribus de l'Aurès et les Byzantins, mais il ne reçut pas les renforts attendus. A la fin, les Arabes, plus nombreux, remportèrent la victoire. Kusila fut tué et les amazighs qui avaient échappé au massacre furent dispersés. Ainsi prit fin la résistance de Kusila. Mais quelques années après, les Aurès s'enflammèrent de nouveau, avec cette fois-ci, une femme à la tête de la résistance: Kahina.

HATSA FELLAK  

L'injure reste à nos jours  lorsqu’un enfant fait une bêtise le père ou la mère lui fait signe avec sa main en touchant son menton.

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26 août 2005 5 26 /08 /août /2005 00:00

Berbère

Hymne national amazigh algérien 
ekker a mmi-s umazigh ! (Debout fils d’Amazigh)           
(1948) Mohand u yidir Aït Amrane                                              
mis en ligne le samedi 26 octobre 2002

 Hymne composée par Mohand u yidir Aït Amrane à l’âge de 24 ans en 1948.
Originaire des Ouacifs (Tizi-Ouzou) Mohand u yidir Aït Amrane avec ses compagnons Ali Laïmeche
Amar Ould-Hammouda , Ouali Benaï , Embarek Aït-Menguellat et Belaïd Aït-Medri furent parmi les précurseurs de lutte pour la reconnaissance de la langue et de la culture berbere au siècle dernier.

 

Kker a mmi-s   mazigh !          
I tij nnegh yuli-d,
Atas ayag’ ur -t-zrigh,
A gma nnuba nnegh tzzid.
 
A zzel an-as i Masinisa :
T amurt is tukwi-d ass a,
Win ur nebgh’ ad iqeddem,
Argaz ssegnegh yif izem.

In-as, in-as i-Yugurta :
Arraw-is ur-t-ttunn-ara,
Ttar ines d-a-t-id-rren,
Ism-is a-t-id-sekfen.

I Lkahina Icawiyen
A tin is ddan irgazen
I n-as ddin i-gh-d-gga
Di laâmer ur-ten-tett’ara.

S umeslay nnegh annili,
Azekka ad yif idelli,
Tamazight atgem atternu,
D asalas bwemteddu.

Seg durar durar id tekka tighri,
S amennugh nebda tikli,
Tura,tur’ulac akukru,
Annerrez wala anneknu.

Tamurt L-Lezzayer aâzizen
Fellam annefk idammen,
Igenni-m yeffegh-it usigna
Itij-im d lhuriya.

A lbaz n tiggureg yufgen,
Siwd sslam i watmaten,
Si terga Zeggwaght ar Siwa,
D-asif idammen a tarwa.

 vignette drapeau:Maroc

          

Maroc 60%,Algerie30% ,Lybie,Tunisie,Sahara oxidentale ,niger,mali, iles Canaries,Mauritanie,oasis de Siwa egypt,Bourkina fasso.     

 

Debout fils d’Amazigh !
Notre soleil s’est levé,
Il y a longtemps que que je ne l’avais vu,
Frère, notre tour est arrivé.
 
Cours dire à Massinissa :
Que son pays est aujourd’hui réveillé,
Q uant à celui qui ne veut pas avancer,
Qu’un seul de nous vaut plus qu’un lion.

Dis, dis à Yugurtha :
Que ses enfants ne l’ont pas oublié,
Qu’ils le vengeront,
Qu’ils deterreront son nom.

A la Kahina des Chaouis
Qui a guidé les hommes,
Dis :"le pacte qu’elle nous a laissé,
Jamais nous ne l’oublierons.

Nous vivrons avec notre langue,
Demain sera meilleur qu’hier,
Le berbère croîtra et prospérera,
C’est le pilier du progrès,.

Des monts est venu l’appel,
Nous sommes partis pour le combat.
Maintenant, maintenant plus d’hésitation,
Nous briserons mais nous ne plierons pas.

Algérie bien aimée,
Pour toi, nous verserons notre sang,
Ton ciel s’est éclairé,
au soleil de la liberté.

Ô faucon, volant en liberté,
Salue bien nos frères.
De Rio de Oro à Siwa,
Enfants, le même sang nous unit.

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24 août 2005 3 24 /08 /août /2005 00:00

baba wet nay a mi aâqalnay
(traduction littérale: ‘’Père on nous a frappé - Fils, ils profitent de notre faiblesse’’)
    Cette expression met en scène un enfant qui se plaint à son père sur le fait qu’ils ont été agressés par d’autres.
    Le père résigné lui répond que c’est parce que les agresseurs ont compris que nous sommes sans recours ni soutien pour leur échapper (pour l’heure bien sûr).

Aqsent yarzazen Yera urfan af yabzizen
(littéralement: piqué par les guêpes il se venge sur les sauterelles)

Ur hamlagh agma ur hamlagh win athyawthen
(Je n'aime pas mon frère mais je n'aime pas quiconque l'agresse)

Win yetchan yetcha mad'wayadh tharbuth thakass
(Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, en français)

 
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23 août 2005 2 23 /08 /août /2005 00:00

Taos amruc

Taos  Amrouche

Les Chants de Taos Amrouche, chants berbères et musique kabyle de Kabylie. Les Chants de Taos Amrouche : Taos, la clairchantante
Nombreux sont, parmi les artistes et les intellectuels du milieu du XXe siècle, ceux qui ont salué le charisme de la belle Taos, et, à travers elle, ont accédé aux émotions poignantes de la résurgence du génie berbère, de son incarnation.
Femme, Taos l'est par tous les pores de sa peau, par sa présence irradiante, son intelligence instinctive de la beauté, son sens de la lignée, mais aussi par ce don très particulier pour la transmission. Secrets confiés de lèvres à bouches, souffle à souffle, - « (.) d'âme à âme, jusqu'à la fin des temps » 1 - contes, berceuses, menus récits, l'éternité suspendue à la vibration, à l'émission du son.

Un son qui traverse les mondes souterrains, utérins, les alcôves de la vie et du savoir et envahit l'être aimé, le dépositaire, d'une sensation de tendresse et de durée, vertigineuse. Nous sommes porteurs d'un savoir commun très ancien, qui nous échappe et que seul le polissement de notre éducation vient effacer momentanément de notre conscience. La voix de Taos accomplit ce prodige de nous relier au fond des âges, de nous faire entrer en résonance avec le mystère de ces chants dont certains ont plus de quatre mille ans. Taos Amrouche a marqué son siècle, apposant le sceau de sa dignité, de sa sensibilité sur une époque où tout est en péril mais où chacun semble l'ignorer. La colonisation,

 

 

 l'industrialisation ont fait leurs ravages ; la décolonisation s'apprête à commettre le reste de cet irréparable.
« Le peuple kabyle avait pu garder ses franchises contre tous ceux qui l'avaient soumis. Il résiste mal à la victoire mécanicienne. Ses traditions meurent peu à peu, et avec elle sa poésie. » 2
Mais Taos est une héritière. Elle est fille et petite fille, descendante d'une lignée d'aèdes, femmes aux caractères généreux et trempés. Femmes libres d'esprit, maternelles et aimantes qui lui permettront d'exprimer sa personnalité indépendante, ardente, son naturel de prêtresse.

La mère, la fille et l'esprit des ancêtres

Taos a de qui tenir. Sa mère, Fadhma Aïth Mansour, et sa grand-mère, Aïni Aith Lâarbi-ou-Saïd, pour ne remonter qu'au XIXe siècle sont des battantes-nées.
Ainsi l'aïeule, Aïni, a eu un enfant de l'amour, qui, par un curieux retournement sémantique, devient socialement parlant un enfant « de la honte ». Née hors mariage, la petite Fadhma n'est pas reconnue par son père. Aïni doit se battre pour affronter l'opprobre, pour l'élever seule. Elle brave la pression sociale, accepte sa différence et confie sa fille tout d'abord aux Sours Blanches de Ouadhias puis à l'école laïque de Taddert-ou-Fella, près de Fort National où celle-ci passera une bonne partie de son enfance et de son adolescence. Jusqu'à ce que l'école - pilote pour l'époque -, ferme ses portes et la renvoie au village maternel. Le temps de s'instruire intimement des choses des femmes et de la vie : travail de la laine, cuisine, tissage, poterie. Elle s'initie au chant à l'écoute de sa mère. A seize ans, elle repart pour intégrer un poste à l'hôpital, « chez les chrétiens » où elle ne se plaît guère. Elle vient de la « Laïque » et se trouve une fois de plus prise en étau, montrée du doigt. D'autres auraient sombré dans le désespoir.

Mais Fadhma trouve l'énergie dans sa vie intérieure, cultive son jardin de souvenirs bucoliques et maternels : sources, roches, torrents, cailloux, éléments dont toute la poésie kabyle est imprégnée. Puis elle reçoit le même jour le sacrement du baptême et celui du mariage en s'unissant à Belkacem Amrouche à l'âge de dix-huit ans. Belkacem Amrouche, amoureux d'elle dès le premier regard, est originaire d'Ighik-Ali, un village de la Petite Kabylie. Confié aux Pères blancs, il a été baptisé à l'âge de cinq ans. Déjà fiancé dans son village, il défie lui aussi l'interdit familial, nouvelle transgression, que devra à nouveau assumer Fadhma. Le couple vivra en dehors du village puis émigrera à Tunis où Belkacem trouvera un emploi aux Chemins de Fer tunisiens. La famille déménagera onze fois en l'espace de quelques années.

 Fille de Fadhma Aït Mansour, auteur de la magnifique autobiographie « Histoire de ma vie », et de Belkacem Amrouche, soeur du poète-écrivain Jean El Mouhoub, Taos est née à Tunis le 4 mars 1913. Sa famille, installée en Tunisie, est originaire du village d’Ighil-Ali en Petite-Kabylie.
Taos obtient son brevet supérieur à Tunis, puis se rend à Paris pour des études qu'elle ne poursuit pas. Elle entreprend la collecte des chants populaires berbères dès 1936, et l'année suivante commence à vulgariser ce répertoire, en reprenant la tradition orale entendue de la bouche de sa mère. Taos obtient une bourse d'études pour la Casa Velasquez à Madrid où elle étudie pendant deux ans. Elle débute ses activités radiophoniques à Tunis et à Alger à partir de 1942. Elle se marie avec le peintre Bourdil, dont elle a une fille, Laurence, aujourd’hui comédienne, et réside définitivement à Paris à partir de 1945.
A partir de 1949, elle réalise des émissions radiophoniques avec « Chants sauvés de l'oubli » et de 1957 à 1963 « Souvenons-nous du pays » ainsi que « l’Etoile de Chance ». Après son divorce, Taos Amrouche poursuit sa carrière artistique en enregistrant plusieurs disques, notamment « Chants de l’Atlas », « Traditions millénaires des Berbères d'Algérie » et « Chants berbères de Kabylie » qui lui valent, en 1967, le Grand prix du disque.
De confession chrétienne, elle ne cesse d'exprimer cette sensibilité d'écorchée vive, avide d'affection. Egalement romancière (« L’amant ») et auteur de livres de contes inspirés de sa chère Kabylie, elle recueille les confidences de son ami l'écrivain André Gide (ces entretiens sont disponibles sur CD). Au début des années 70, sa prestation au Théâtre de la Ville est encensée par la critique et sa voix de soprano captive Sédar Senghor et l’écrivain Mohamed Dib.
Elle meurt à Saint-Michel l'Observatoire, près de Paris, le 2 avril 1976, loin de la terre algérienne qu’elle a tant aimée. Selon sa volonté, une pierre orne sa tombe, avec comme unique inscription : Taos. 
 

 

 

 

 

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19 août 2005 5 19 /08 /août /2005 00:00

Un jour, Bouamrane acheta un kilo et demi de viande au marché. Il la ramena à sa femme et lui dit : « Faroudja, prépare nous le dîner avec cette viande ! » Et il ressortit.Elle, mis la viande dans une marmite et la fit cuire. La viande cuisait et l'odeur (de viande) emplissait la maison. Quand elle eut à remuer la sauce, elle prit de la viande pour en manger...
Elle recommença ainsi jusqu'à ce qu'il n'y eut plus de viande. Faroudja se mit alors à réfléchir à ce qu'elle pourrait bien dire à son mari. Et elle se dit : « Allons, je sais, c'est très facile, je dirai que c'est le chat (amchich)qui l'a mangé ! »
Quand Bouamrane rentra à la maison, il sentit une odeur (de viande) succulente. Ils s'assirent pour manger et il vit qu'il n'y avait pas de viande. Il dit à Faroudja sa femme : « Où est la viande ? » Elle lui répondit : « J'étais occupée à préparer le dîner quand le chat est entré et a mangé la viande ! » Bouamrane se tut et se mit à réfléchir. Il se leva pour attraper le chat en question et le mit sur une balance pour le peser. Il trouva qu'il pesait exactement un kilo et demi. Il dit alors à sa femme : « Crapule, si ceci est la viande, où est donc le chat ? - Si ceci est le chat, où donc est la viande ? »

*ihi ma ouagi d'amcic andat uksum ma wa d'acsum anidat w'amcic*

Trop de monde !

M’hend  s'était remarié avec une veuve. Dès le premier jour, celle-ci avait commencé à lui vanter les mérites de son premier mari et, jour et nuit, elle n'arrêtait pas de parler de lui. Alors, M’hend, agacé, se mit à vanter les mérites de sa première femme.
Une nuit, alors que sa femme parlait une fois de plus de son premier mari, M’hend la poussa hors du lit.
 Fâchée, celle-ci lui dit :
Pourquoi tu m'as fait tomber du lit ?
Toi et ton mari, moi et ma femme, ça fait trop de monde dans un lit si petit !

 

sur un ane:

Un jour, des gens du village virent Bouamrane, assis sur son âne et qui portait lui-même sur son dos un gros sac très lourd.
 Pourquoi portes-tu le sac sur ton dos ? Pose-le donc sur l'âne, à côté de toi !
 Eh, que voulez-vous, mon pauvre âne est déjà obligé de supporter tout mon poids, je ne veux pas lui ajouter encore le poids de ce sac.

Qui est Djéha ?
Mulla Nasr Eddin (dit djéha) est un personnage du folklore traditionnel du Moyen-Orient.
De l'Afrique du Nord, jusqu'à la Chine, en passant par l'Egypte, la Syrie, la Turquie voire même la Pologne, on le retrouve confronté à de nombreuses aventures déroutantes et drôles. Suivant les régions son nom change, mais les histoires sont semblables qu'il s'appelle Ch'ha, Nasr Eddin Hodja, Mulla Nasr Eddin, Goha, Djeha, Srulek ou encore Effendi...

La menace de Djéha

Un jour, Djeha est poussé par les enfants de son village qui veulent s'amuser de lui.
Il lui demande de grimper à un arbre en lui disant qu'il n'en est pas capable. Djeha, faisant le fier, retrousse ses manches et se dechausse pour être plus à l'aise, puis, il grimpe. Une fois là haut, les enfants lui volent ses chaussures.
En redescendant, il constate les faits et s'écris en parcourant tout le village que l'on me rendent mes chaussures sinon je vais faire ce qu'a fait mon père autrefois.
En enttandant cela les vieux du village prennent peur et s'empressent de lui acheter une paire. Puis, il lui demande mais qu'a donc fait ton père.
Il leur répond : "autrefois on lui a volé ses chaussures et ce qu'il a fait, il est parti en rachetée une paire au souk".

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16 août 2005 2 16 /08 /août /2005 00:00

Qui sont les Berbères ?

Depuis plusieurs millénaires, ils constituent le fond de la population de l'Afrique du Nord. Des îles Canaries jusqu'à l'oasis de Siwa (Egypte), des côtes algériennes jusqu'aux massifs du Hoggar (Algérie) et de l'Aïr (Niger), dans toute cette immense région, de nombreuses tribus berbères étaient installées, lointaines parentes des anciens Egyptiens et des peuples sémitiques. Sédentaires ou nomades, ces tribus vivaient dans la plus parfaite et anarchique démocratie tribale.
A la mort de Mahomet, au VIIe s., l'expansionnisme arabe amena la désagrégation de l'homogénéité ethnique et linguistique de la Berbérie jusqu'alors peu modifiée par les diverses invasions qu'elle avait subies. La première invasion arabe bouleversa profondément les Berbères en leur apportant l'Islam qui devait les unifier au nom de la communauté des croyants, l'oumma. Déjà partiellement judaïsés et christianisés, les Berbères embrassèrent la nouvelle foi.
Ce fut un processus étalé dans le temps parce que leur résistance aux envahisseurs fut énergique. Mais peu à peu, au fur et à mesure que tombaient les chefs les plus courageux et charismatiques tels que Damia, la fameuse Kahena, reine juive des Aurès, l'arabisation s'accentuait dans les villes et le long des grands axes de communication. A peine islamisés, de nombreux guerriers berbères suivant leurs nouveaux chefs arabes, partaient à la conquête de la péninsule ibérique. Au VIIIe s., les Berbères adhérèrent massivement au schisme kharijite manifestant par là leur particularisme national ainsi que leur opposition politique au califat. Leurs descendants, tous berbérophones, subsistent encore au Mzab, à Ouargla, sur l'île de Djerba et dans le Djebel Nefousa libyen.
Aux siècles suivants, deux dynasties berbères originaires de la Mauritanie, les Almoravides, et du Maroc, les Almohades, fondèrent les plus grands empires de l'Afrique du Nord. Au XIIe s., une nouvelle vague d'envahisseurs arabes, les Beni Hilal, détruisit ce qu'il restait de la splendeur de cette période. Un siècle plus tard, les régions complètement arabisées s'étaient étendues presque jusqu'à leur actuelle extension. C'est seulement depuis lors que l'on peut parler d'une dualité ethnique du Maghreb : ainsi, à côté des Berbères, il y a également des Arabes autochtones. Le cadre ethnolinguistique s'est définitivement stabilisé au XVe s. après l'arrivée des Beni Maqil qui colonisèrent la Mauritanie et assimilèrent les tribus autochtones; le massacre et l'absorption des Guanches par les Espagnols au XVIe s. paracheva les changements intervenus en Berbérie. La berbérité se maintînt jusqu'à nos jours dans les zones de refuge, les montagnes et le désert.
Sont actuellement berbérophones : depuis l'oasis de Siwa, à l'est, plusieurs oasis du centre de la Libye ainsi que les régions confinant avec la Tunisie et l'Algérie; Djerba et quelques villages du sud tunisien; une grande partie du Sahara algérien, l'Aurès, les Kabylies, l'Ouarsenis, les monts de Tlemcen; les deux tiers montagneux du Maroc; le Trarza mauritanien; et enfin, l'essentiel des montagnes arides et hostiles du Mali et du Niger. Sur ce territoire immense, vingt millions de personnes maintiennent vivant l'usage des différents parlers berbères. Mais il faut leur ajouter plusieurs autres millions qui habitent les régions récemment arabisées, sans compter les nombreux émigrés qui font de Casablanca, Alger et Paris, les plus grandes villes berbères.
Situation politique et culturelle
Laissons de côté les Berbères d'Egypte (deux ou trois milliers) sur lesquels nous manquons d'information. Négligeons ceux de Libye (250 000) oubliés de tous alors même qu'ils semblaient montrer des velléités d'opposition au régime du colonel Kadhafi, grand défenseur des peuples colonisés par les autres. Les Berbères tunisiens (300 000) ne font de tort à personne et sont surtout connus pour leur hospitalité, la beauté de leurs villages fortifiés, les ksours, et le charme de Djerba; beaucoup ont émigré en France où ils sont épiciers comme les Soussis du Sud marocain et les Mozabites.

Jean-Louis Veyrac, 1994

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15 août 2005 1 15 /08 /août /2005 00:00
  • WIN IZRAN D'UR NEZRI  
    D'après un historien les dernières paroles de Dihya étaient ceci :" ... un jour mon peuple se réveillera, et le sang versera sur le sol d'Amazigh et revendiquera sa langue, sa culture, etc. "
  •  Beaucoup de Kabyles ont payé leur vie lors des vingt ans depuis les années 1980 ...tafsut taverkant ghaf t'mazight.
  • koussaila a dit:* aghrim d'aghrim ma khass yeslakh seg uglim*.
    agrim d'agrim ma khass yeslakh seg uglim
    *Un ennemie est un ennemi même si il te donne
    sa peau*
  • Mass n'ssen a dit: *Afrique aux africains* tafriqt i y' friqien.
             MASSINISSA                      AVEC SA DÉDICACE 

             

     
Eekkar a mis u mazig itigik yuli
 

Massinissa
vers 240 avant J-C  - vers 149 avant J-C

 

Vers la fin du troisième siècle av. J.C., apparaît un descendant de la dynastie massylienne ( La Massylie est une partie de la Numidie : actuellement la partie orientale de l'Algérie et la partie occidentale de la Tunisie), Massinissa, fils de Gaia, roi dépossédé des terres de ses ancêtres par le Masaesyle Syphax.
Pour récupérer cet héritage, Massinissa combat en Espagne en 206 av. J.C. aux côtés des Carthaginois, contre les Romains, alliés de Syphax. Sorti vainqueur du conflit (capture de Syphax en 203 et bataille de Zama, à la frontière algéro-tunisienne, où est défait le Carthaginois Hannibal), Massinissa emploiera son long règne (203 à 148 av. J.C., soit 56 ans) à agrandir son royaume avec la bienveillance de Rome, aux dépens de la Massésylie, à l'ouest, et de Carthage, à l'est.
Massinissa un personnage vigoureux qui, sans pour autant dédaigner les fastes de son palais de Cirta (Constantine), chevauchait encore aux côtés de ses cavaliers, par tous les temps, alors qu'il était octogénaire, et laissa une nombreuse progéniture ; il organisa une puissante armée, mit en valeur le sol, noua des relations avec le monde méditerranéen (péninsule ibérique, Rome, Athènes, Rhodes, Délos) et frappa monnaie à la façon des monarques (hellénistiques). Il laisse encore le souvenir du premier souverain qui unifia la quasi-totalité de l'Afrique du Nord en un Etat organisé.
Source "Mémoires d'Algérie"
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